Nous avons tous déjà croisé dans la rue un chien maladroit, affublé d’une énorme collerette. Peut-être même avez-vous partagé cette expérience avec votre compagnon au retour de la clinique vétérinaire. La collerette, autrement appelée cône, carcan, entonnoir ou de manière plus fleurie collier élisabéthain est généralement en plastique, rigide et translucide. Elle est démontable et ajustable, elle se fixe sur le cou de votre animal, en appui sur son collier ou avec un lien enfilé dans les passants. Votre vétérinaire choisira la taille de la collerette, fonction du gabarit de votre chien et de la longueur de son museau. Elle se projettera du cou jusqu’à l’extrémité du museau et même un peu au-delà, ce qui potentiellement peut être très encombrant. Rappelons que la collerette n’est pas qu’un morceau de plastique, elle fait partie intégrante du traitement !Nous avons tous déjà croisé dans la rue un chien maladroit, affublé d’une énorme collerette. Peut-être même avez-vous partagé cette expérience avec votre compagnon au retour de la clinique vétérinaire. La collerette, autrement appelée cône, carcan, entonnoir ou de manière plus fleurie collier élisabéthain est généralement en plastique, rigide et translucide. Elle est démontable et ajustable, elle se fixe sur le cou de votre animal, en appui sur son collier ou avec un lien enfilé dans les passants. Votre vétérinaire choisira la taille de la collerette, fonction du gabarit de votre chien et de la longueur de son museau. Elle se projettera du cou jusqu’à l’extrémité du museau et même un peu au-delà, ce qui potentiellement peut être très encombrant. Rappelons que la collerette n’est pas qu’un morceau de plastique, elle fait partie intégrante du traitement !
Quelles fonctions à cette collerette ?
La collerette empêche votre animal de venir arracher un pansement, se lécher voire se mordre une zone sensible en cours de cicatrisation. La collerette protège donc, mais tout en lui permettant de voir et se nourrir facilement, après un temps d’adaptation assez court, de l’ordre de 2 jours. On entend par zone sensible à protéger deux catégories de zone corporelle :
- une zone située sur le corps hors de la tête, qu’il convient de protéger du léchage et du mordillement ; par exemple une plaie chirurgicale lors de la stérilisation ou une zone de démangeaison sur les flancs, ou
- une zone située sur la tête de votre compagnon, que nous protégerons du grattage par les pattes ou du frottement sur des surfaces type sols, murs ou rebords de meubles ; par exemple des affections aux oreilles ou aux yeux.
Votre vétérinaire prescrira une collerette car il est souvent difficile de ne raisonner que par la parole l’envie de votre animal d’explorer la zone sensible. En l’explorant avec sa bouche ou ses pattes, plus ou moins délicatement, votre animal exercera une tension mécanique anormale, voire contaminera de germes la zone en cours de cicatrisation. Ces deux facteurs vont concourir à retarder sa guérison. Le port de la collerette permettra donc de réduire l’impact de ces deux facteurs. La collerette est donc une composante essentielle du traitement et pour être efficace, doit être continuellement portée par votre animal, jour et nuit, pendant la période préconisée par votre vétérinaire.
La collerette est souvent mal supportée les premiers jours, que faire pour soulager mon animal ?
Votre animal se cogne partout, a la mine triste, ne joue plus comme avant, ne mange plus avec autant d’appétit. Observer cela pendant la phase d’adaptation obligatoire que requiert votre chien vis-à-vis de la collerette est normal. Cette phase ne devrait pas durer plus de 2 jours. Il y a une raison au port de ce dit objet de torture, et le plus souvent c’est cette raison (maladie, chirurgie) et le stress associé qui fatiguent votre compagnon, plus que la collerette en elle-même. Dé-diabolisons la collerette ! Ayons confiance dans la résilience de nos compagnons à 4 pattes, très souvent ils sont des exemples de courage et d’abnégation !
Néanmoins, vous êtes les plus à même de détecter à la maison (de retour dans un environnement familier) un inconfort trop important de votre chien face à cette collerette. Il est primordial d’en parler avec votre vétérinaire. Il a traité votre animal, le connaît intimement et surtout connaît la relation que vous entretenez avec votre compagnon. Seul son jugement fournira la bonne réponse à ces situations inconfortables pour votre compagnon, pour vous et votre intérieur par la même occasion.
Quelques conseils généraux peuvent être formulés. Lui donner de l’attention, encore plus que d’habitude en phase de convalescence. Attention, cela ne veut pas dire qu’il faut céder à tous ses caprices ! Et surtout ne retirez pas la collerette ! Caresser le lieu de friction entre le rebord de la collerette et son cou, c’est une zone anormalement sollicitée avec la collerette. Prenez garde tout de même à ne pas trop explorer son corps, surtout la zone sensible à protéger, la frustration associée au port de la collerette peut amener votre compagnon à des réactions qui ne lui sont pas coutumières. Anticiper le retour de votre animal à la maison en rangeant les vases en porcelaine, et s’il est de gabarit imposant, aménagez lui un espace élargi pour qu’il puisse se coucher et se reposer avec une collerette sans se cogner partout. Côté gamelle, vous pourrez la lester pour faciliter sa prise alimentaire, et veillez à régulièrement nettoyer avec une éponge humide le rebord de la collerette, souvent souillée par des restes alimentaires. Après échanges avec votre vétérinaire, vous pourrez dans certaines situations opter pour un retrait temporaire de la collerette lorsque votre animal est sous votre stricte surveillance. Attention cependant, ne postulez pas que votre chien pourra se passer de la collerette hors de votre surveillance, la nuit par exemple. Quelques minutes d’inattention aux cours desquelles votre chien par inconfort pourra ruiner les efforts que vous aurez mobilisé depuis parfois plusieurs semaines, tenez bon. Enfin, on ne peut statuer sur une durée minimum de port de la collerette, cette durée est fonction de la cause sous-jacente, en deux mots : regardez l’ordonnance.
Existe-t-il des alternatives à la collerette ?
La collerette, nous l’aurons compris est un petit mal nécessaire. Passée la phase d’adaptation, votre animal vivra comme si de rien n’était. La gestion de la douleur est un complément essentiel au port de la collerette et l’une des priorités de votre vétérinaire. Combinés donc, les médicaments et la collerette assureront une guérison optimale. Si jamais l’inconfort avec la collerette est trop important et que la colle du pansement est à l’origine de l’irritation, d’autres types de pansements pourront être utilisés. Si la zone sensible est située sur le corps (flancs, ventre, dos), il existe à présent des medical pet shirt. Il s’agit de combinaisons spécialement conçues pour les chiens, chats et lapins, dont le tissu laisse respirer les cicatrices. Cependant, certains animaux n’apprécient pas non plus ce plan B.
Quoi de neuf côté collerette ?
Il existe d’autres types de collerette, citons par exemple les collerettes souples ou les colliers lune, c’est-à-dire des boudins gonflables (que l’on appelle aussi collerette gonflable) également placés autour du cou de votre compagnon. Ces articles, plus onéreux que les collerettes rigides classiques, semblent avoir une moindre efficacité sur le terrain. Le but recherché est d’améliorer le confort de votre animal, mais également limiter les bruits liés aux déplacements de votre animal dans la maison. En somme, parlez-en librement avec votre vétérinaire, la guérison et le bien-être de votre chien sont ses deux priorités.